Comment fonctionnent les Prestataires de Services de Paiement (PSP) pour la gestion de vos paiements en ligne ?


Post Image

Vous souhaitez choisir un prestataire de services de paiement (PSP) pour gérer vos services de paiement en ligne et vous ne savez pas par où commencer, ou vous vous demandez ce qui les différencie ?

Si vous êtes marchand et à la recherche d’une solution de paiement en ligne avec de fortes attentes en matière de sécurité de vos transactions et d’expérience client, sachez tout d’abord que les PSP sont une bonne alternative aux établissements financiers traditionnels, dont les banques font partie.

Dans cet article, nous allons détailler ce qu’est un prestataire de services de paiement (PSP) et quels sont les points à prendre en compte avant de choisir le vôtre pour gérer vos transactions en ligne.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, un point sur la réglementation s’impose afin de bien comprendre l’impact de ces établissements de paiement dans le monde bancaire d’aujourd’hui et de quelle manière ils sont réglementés en France.

La DSP2 : moteur de développement des Prestataires de Services de Paiement  

L’évolution constante de l’industrie des paiements en ligne a été profondément influencée par la réglementation et le contrôle, notamment par des directives telles que la Directive sur les Services de Paiement 2 (DSP 2), entrée en vigueur en France en 2018.

Cette directive, mise en place pour promouvoir l’innovation, la sécurité et la concurrence sur le marché des paiements, a eu un impact significatif sur l’activité des Prestataires de Services de Paiement (PSP).

En effet, elle a ouvert la porte à l’émergence de nouveaux acteurs sur le marché des paiements, qui étaient jusqu’alors principalement couverts par le milieu de la banque traditionnelle. 

En contraignant les banques à partager leurs données avec des acteurs tiers tels que les établissements de services de paiement, l’environnement concurrentiel entre ces différents acteurs s’est développé.

Les Prestataires de Services de Paiement tiers ont gagné en importance, offrant des solutions innovantes et des expériences de paiement améliorées en exploitant les données à caractère personnel, jusque-là réservé aux banques.

Qu’est-ce qu’un prestataire de services de paiement ?

Le Prestataire de Services de Paiement est une entreprise détenant l’agrément de l’ACPR, valable pour la France et pour l’Europe, pour offrir des services utilisant des données de paiement en ligne, notamment aux marchands.

Proposant selon les offres et les acteurs les moyens de paiement tels que la carte bancaire, le virement bancaire ou le prélèvement automatique, les Prestataires de Services de Paiement offrent souvent des solutions innovantes par rapport aux banques traditionnelles.

Le périmètre d’application concerne tous les paiements digitaux, pour des sujets relatifs à l’e-commerce, à la vente de services ou d’abonnements.

Aujourd’hui, au-delà de la DSP2, le Code monétaire et financier réglemente la profession de PSP en déterminant trois types de prestataires de paiements : 

  1. L’établissement de paiement : il permet à une entreprise de proposer des services de paiement, dont les nouveaux services mis à disposition par la DSP2 (information sur les comptes, agrément et initiation de paiement).
  • Ce statut est aujourd’hui très plébiscité par les entreprises telles les fintech.
  1. L’établissement de monnaie électronique : premier statut à avoir brisé le monopole bancaire, l’établissement de monnaie électronique fournit des services liés aux informations de paiement et garantit l’émission et la gestion de la monnaie électronique.
  2. L’établissement de crédit : il s’agit du statut traditionnel des banques. Il offre le panel de services le plus complet, dont les opérations de banque, les services de paiement, et l’émission et la gestion de la monnaie électronique.

Chacun de ces statuts permet aux établissements de paiement tiers, selon le type d’établissement, d’agir en tant que teneur de compte (ASPSP) ou en tant que prestataire tiers (TPP) fournissant les services d’agrégation et /ou d’initiation.

Les Prestataires de Services de Paiement peuvent mandater des tiers pour fournir des services en ligne en leur nom et sous leur responsabilité par délégation. 

À noter que pour être reconnu comme PSP, un agrément de l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) est nécessaire, ceci afin d’avoir une existence légale, comme c’est le cas pour SlimPay par exemple. 

L’une des forces des établissements de paiement est de pouvoir être partie prenante intégrale de la chaîne de valeur des paiements.

En effet, assurant la protection des acheteurs et des vendeurs, et gérant l’encaissement des fonds, c’est au PSP qu’il revient de séquestrer les règlements puis de les redistribuer aux marchands.

Pour cela, deux notions sont fondamentales afin de bien comprendre les enjeux des PSP, à savoir, le taux de couverture et le taux de cantonnement chez SlimPay.

La couverture : une mesure de stabilité chez SlimPay

La couverture, ou la réserve, représente la proportion des fonds en réserve par rapport au volume total des transactions traitées pour un marchand donné. Ce dispositif fixe est défini en début de relation et adapté au fil de l’eau en fonction du niveau d’impayé constaté sur le compte.

→ Globalement, il s’agit d’une mesure cruciale de la capacité d’un établissement de paiement (PSP) à honorer ses engagements financiers envers les marchands et les consommateurs en cas de litige ou de remboursement. 

→ SlimPay impose une couverture à ses marchands et cela est un avantage : elle est essentielle pour faire face aux rejets de prélèvements et demandes de remboursements de la part de consommateurs finaux sans que le marchands ne s’inquiètent. 

Le système de couverture vous permet de disposer des fonds collectés, tout en faisant face aux transactions en échec et contestées.

→ Dans votre réflexion sur le bon PSP à choisir, il serait important d’être méfiant face aux PSP qui ne proposent pas de réserve ou de couverture. Comment cela se passe-t-il lorsqu’il y a des rejets et litiges ? 

À noter que plusieurs facteurs influent sur le niveau de couverture, notamment le volume des transactions, la fréquence des remboursements, la politique de gestion des risques du PSP et les exigences réglementaires. 

Une analyse approfondie de ces facteurs peut vous aider à évaluer la robustesse financière d’un prestataire de paiements avant de le sélectionner pour votre activité.

Le taux de cantonnement : un indicateur de sécurité

Les comptes de cantonnement, ou comptes séquestres, sont des mécanismes de sécurité supplémentaires. 

→ Ces comptes séparent les fonds des clients des actifs opérationnels du prestataire de paiement, assurant ainsi que les fonds des clients sont protégés en cas de faillite ou de litige.

Pour résumer : vos fonds sont strictement distincts des fonds collectés pour le compte d’autres marchands et des fonds de SlimPay en compte propre. 

Cette couche de sécurité renforce la confiance des clients et offre une protection financière essentielle puisque les fonds ne seront pas mélangés au sein des finances de l’entreprise.

Une fois ces deux notions acquises, il faudra faire le point sur l’offre de paiement en ligne proposée par les différents prestataires de paiement.

En tant que marchand, choisir un Prestataire de Service de Paiement qui réponde à vos besoins est une solution pertinente pour mettre en place des paiements sécurisés récurrents

Par exemple, si vous êtes à la recherche d’une solution pour gérer vos prélèvements automatiques, un PSP tel que SlimPay peut vous permettre de sécuriser les transactions récurrentes et les règlements à venir.