Rapport de l’EPC sur les prélèvements en échec : et si plus de 50% d’entre eux pouvaient être retraités ?


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Chaque semestre, l’European Payment Council (EPC) ou Conseil européen des paiements, créé à l’initiative des banques européennes afin de faciliter leurs actions communes, publie un rapport dédié aux R-transactions, prélèvements en échec.

Des banques européennes ou groupements de banques par pays ont ainsi transmis leurs données sur les transactions en échec du dernier trimestre 2015. Elles permettent ainsi une analyse détaillée des taux de R-transactions observés, des motifs de ces incidents et surtout de déterminer dans quelle mesure une opération de “Retry” (nouvelle tentative de mener la transaction à terme – ou rejeu) est envisageable.

Le rapport de l’EPC n’évoque pas la valeur totale des montants concernés. Cependant, ces transactions échouées représentent près de 3% des prélèvements locaux (soient 77 millions de transactions échouées) et 3,5% des prélèvements internationaux (soient 4 millions de transactions échouées). On peut ainsi imaginer qu’en valeur ou montant, ces transactions correspondent à des sommes considérables.

Les causes invoquées lors de l’échec d’une transaction et définies par une codification précises sont diverses, comme présenté dans ce graphique :

Deux d’entre elles doivent attirer notre attention : AM04 et MS03.
AM04 correspond à l’absence des fonds nécessaires à l’opération sur le compte en banque. MS03 représente des “transactions rejetées à la demande de la banque, sans invoquer de raison particulière”, bien qu’en réalité, c’est souvent une insuffisance de fonds qui ici aussi explique l’échec de ces transactions. Cependant, afin de respecter le secret bancaire en vigueur dans certains pays, des banques choisiront de classer des transactions échouées en catégorie MS03 pour plus de discrétion.

Les cas AM04 et MS03 sont remarquables car additionnés, ils représentent largement plus de 50% des transactions échouées et sont donc un enjeu fondamental en termes de revenus. De plus, dans ces deux cas, un processus de “Retry”, ou nouvelle tentative d’effectuer la transaction, est possible. En effet, si les fonds manquent à l’instant T pour qu’une transaction soit menée à bien, il est probable que les jours qui suivent, le compte bancaire ait été renfloué, rendant ainsi à nouveau possible une opération de prélèvement.

Le défi pour les entreprises, maintenant qu’il est prouvé que 50% des transactions en échec ne sont pas perdues, est d’automatiser ce processus de “Retry”, afin qu’il s’effectue de manière transparente et sécurisée à la fois pour le payeur et le créancier.
C’est pourquoi SlimPay a mis au point sa solution “Automatic-Retry” qui permet aux marchands de réduire facilement le nombre de transactions en échec à travers un processus automatisé, et d’augmenter ainsi le chiffre d’affaires ainsi que la lifetime value client. Découvrez comment convertir les transactions en échec et ainsi augmenter la lifetime value client