SlimPay au Daf Day 2023 :  Comment évolue le paiement inter-entreprise ?


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Nous étions présents lors du premier salon Daf Day organisé par Finance Innovation et qui s’est déroulé dans les locaux de la BPI à Paris. 

Le Daf Day, une journée entière de conférences et de networking pour les Directions Financières avec les acteurs qui font évoluer la Fintech, que ce soient les éditeurs de logiciels Saas, les banques, les institutions ou encore les PSP.

Toute la journée, des keynotes sur des thèmes aussi variés que la facture électronique, l’alliance des mondes bancaires et startups, la sécurisation des directions financières ou encore l’automatisation des processus comptables, la digitalisation du recrutement et sans oublier… le paiement. 

Uniquement des thématiques en lien avec le grand mouvement de la digitalisation de la DAF. 

Dans  cette première édition, nous avons eu le plaisir de participer à une table ronde sur la thématique des paiements inter-entreprises aux côtés d’Adyen, de GocardLess et d’Allianz Trade, animée par Finegan Advisory.  

L’objectif de cette table ronde a été de dresser un panorama des grands enjeux du paiement en B2B mais également en B2C et d’en comprendre les perspectives d’évolution.

Retraçons ici les principales idées qui ont été abordées. 

Le paiement inter-entreprise, encore un jeu en déséquilibre 

Dans une table ronde précédente sur la facturation électronique, un mot a été prononcé “Chaque entrepreneur est le banquier de l’autre”, tant les retards de paiement en France sont importants. 

En effet, selon la banque de France, le processus de paiement entre deux entreprises met 48 jours de bout en bout, de quoi à inquiéter nombre d’entreprises qui ne seraient pas assez solides pour gérer des créances aussi longues. 

Si hier le paiement était un enjeu d’experts techniques, il est devenu plus ‘mainstream’ aujourd’hui de part le fort développement du e-commerce et des marketplaces. 

Pour le e-commerce, le paiement est devenu un enjeu majeur car il peut ruiner tous les efforts d’acquisition si l’acte d’achat ne se réalise pas à cause d’une expérience de paiement mal optimisée. Pour le marchand, ce point fatidique se résume à des pertes de ventes et un manque à gagner.  

La solution de paiement est devenue un levier de business plus qu’un centre de coût. 

Par ailleurs, le paiement est la brique angulaire de ces marketplaces car elles doivent fidéliser d’un côté, leurs acheteurs par une bonne expérience de paiement entre autres et de l’autre, leurs partenaires qui comptent sur ces marketplaces pour se développer. 

Tous ces acteurs sont dépendants les uns des autres et le paiement est central dans leurs développements.

Le paiement, central pour les abonnements B2B et B2C 

Pour les entreprises qui ont un modèle économique récurrent en B2B, les modes de paiement ont évolué. 

Aujourd’hui, les usages diffèrent de ceux qui étaient pratiqués il y a quelques années : la facturation par abonnement est plébiscitée pour la prévisibilité du chiffre d’affaires qu’elle apporte et son impact sur la diminution de la fraude. 

Apporter une offre par abonnement sur son marché permet de créer des relations de longue durée, profitables aux deux parties et sécurisées par des solutions de paiement de plus en plus en perfectionnées. 

Plus loin encore, le modèle par abonnement amène des modes de paiements différents suivant les types de marchands et même les pays. On parle alors de paiements en push ou en pull. 

Rentrons dans le détail :

  • Les paiements en “push” sont initiés par le payeur qui effectue lui-même une demande de paiement. Davantage utilisés en B2C, on peut prendre ici en exemple, les abonnements de clubs de sports contractés en ligne, les services de streaming, etc, mais aussi en B2B, comme les abonnements à des logiciels Saas. 
  • Les paiements en “pull” sont quant à eux initiés par le destinataire des fonds et s’organisent généralement autour d’envoi de factures traditionnelles qui sont réglées par la suite par le payeur. Il va s’en dire que c’est davantage utilisé par les entreprises du B2B. 

A noter, que suivant les pays, il existe des particularités : en France pour des services B2C, le paiement push est plus commun. Par ailleurs, ce paiement n’est possible que si une relation de très forte confiance existante entre le payeur et le destinataire des fonds.

Ce n’est pas le même constat en Allemagne où les virements bancaires sont monnaie courante pour les consommateurs. 

Les consommateurs effectuent des paiements en push en transférant des fonds depuis leur compte bancaire vers le compte du bénéficiaire et règlent ainsi leurs factures. 

En B2B, il existe aussi un autre moyen de paiement qu’est le mandat B2B et qui possède la faculté d’être irrévocable (sauf en cas de fraude bien évidemment) : cela implique qu’une fois le consentement apporté dans la signature électronique du mandat, le paiement réalisé ne peut être contesté – comme d’ailleurs l’est le même paiement en B2C. 

C’est donc un très bon moyen de paiement à garder en tête que certains Prestataire de Solution de Paiement peuvent mettre en place. Nous par exemple, on en parle ?

Contrôler sa trésorerie, le nerf de la guerre

Pour le B2B, une tendance de fonds est commune parmi les entreprises et de surcroît en temps de crise : la gestion de la trésorerie ainsi que les délais de reversement.

67% des entreprises TPE veulent une trésorerie immédiate. Les liquidités sont devenues plus que jamais extrêmement importantes et nécessitent d’être choyées par les systèmes technologiques adaptés. 

Ces TPE n’ont d’ailleurs pas toujours les outils adéquats à la cette gestion de cashflow court terme. 

Pour les plus grandes entreprises, l’Open Banking est en train de révolutionner le monde du paiement. 

Avec près de 65 millions d’utilisateurs attendus d’ici fin 2024, c’est une révolution technologique communément utilisée dans les pays scandinaves qui s’abat sur le sud de l’Europe. C’est en tout cas ce que nous croyons fermement chez SlimPay. 

Grâce à notre partenariat récent avec Trustly, le paiement de compte-à-compte va devenir la référence des paiements futurs avec un niveau de sécurisation inégalé, une irrévocabilité des paiements de manière native et tout ceci, dans un parcours intégré exceptionnel. 

Il aura tout son sens pour contrer les fraudes que les marchands connaissent bien ou pour le consommateur de pallier aux enjeux de plafonds des cartes pour les achats de gros montants. 

Plus largement encore, le paiement en Open Banking est pour les marchands l’opportunité de gérer leur trésorerie en sachant précisément quels acheteurs sont en capacité de payer et d’avoir une meilleure gestion des mauvais payeurs et fraudes. 

Pour conclure, si l’Open Banking représente le cœur du réacteur du futur des modèles de l’industrie de l’abonnement et de l’usage, il s’inscrit également dans une tendance forte à l’individualisation. 

Chaque parcours client devra et pourra être individualisé, ne nécessitant de renseigner ses préférences que la première fois, proposant un parcours personnalisé quel que soit le commerçant.