5 tendances Fintech et Paiement à suivre en 2017


Post Image

Déjà frémissantes en 2016, découvrez les 5 tendances 2017 qui ouvriront de nouvelles perspectives aux secteurs fintech et paiement avec un seul mot d’ordre : soutenir l’évolution des modes de consommation.

1 – Fintegration ou la coopération entre banques et fintechs

En 2017 LA question à se poser ne sera pas de savoir si banques et fintech devraient collaborer ou non mais plutôt COMMENT ce rapprochement doit-il se faire en unissant les forces de chacun : l’orientation service développée par les fintech et le rôle de stabilisateur de l’industrie financière pour les banques.

L’intégration des acteurs fintech au système bancaire et financier existant, baptisé Fintegration, inaugure une période d’échanges nécessaires et obligatoires, poussés par des décisions européennes fortes en terme de régulation des paiements en Europe.

L’exemple le plus concret que pourrait prendre cette collaboration se résume en 3 lettres : API – ou Application Programming Interface, protocole technologique permettant la communication entre différents systèmes d’information, et dans notre cas ceux des banques et des fintech permettant aux premières de faire bénéficier leurs clients des services proposées par les secondes.

2 – Virement instantané : le paiement à la vitesse d’Internet

En novembre 2016, le Ministre de l’économie Michel Sapin annonçait une décision qui impactera fortement le secteur du paiement :  la volonté de la France de soutenir l’utilisation du virement instantané réduisant l’utilisation des moyens de paiements papier tels que le chèque et le TIP au minimum. Les moyens de paiement nécessitant des délais de traitement de plusieurs jours détonnent alors que l’économie s’accélère et que les marchands, tout comme les consommateurs, souhaitent pouvoir effectuer des opérations en temps réel, comme c’est déjà le cas dans de nombreux secteurs liés à Internet.

Cette annonce est la suite logique d’une évolution de la régulation européenne en termes de paiement, résumée par la Directive sur les Services de Paiements (DSP2) et qui fait du compte bancaire, non plus un simple lieu de dépôt, mais un élément fondamental du paiement.  Jusqu’à faire du compte bancaire un moyen de paiement ? Le débat mérite d’être ouvert.

3 – DSP2 : transposition en droit français pour un renforcement de la sécurité et une clarification du rôle des acteurs du paiement

Parlons DSP2 justement ! Adoptée le 25 Novembre 2015 à l’échelle européenne, les pays de l’Union se sont engagés à la transposer au niveau national d’ici fin 2017. L’enjeu est de taille puisque la DSP2 prévoit la création de deux nouveaux statuts chez les acteurs du paiement (les services d’agrégation d’information (AIS – Account information services) et les services d’initiation de paiement (PIS – Payment initiation services), ouvrant la voie à une nouvelle vague d’innovation, tout en garantissant la sécurité des consommateurs, notamment grâce à l’authentification forte.

4 – Le paiement “invisible” ou l’expérience client fluidifiée

Comment expliquer que la commande d’une course avec Chauffeur Privé semble si simple ? La qualité de service est certes au rendez-vous, mais ce qui rend cette expérience particulièrement agréable, est qu’à aucun moment le consommateur n’est amené à effectuer un paiement. Ainsi, pas d’échange d’argent en espèce ni de composition du numéro de carte bancaire à la hâte avant de sortir du véhicule.

Récemment, Amazon créait le buzz en annonçant Amazon Go, la boutique dans laquelle on ne paie pas. Ou plus exactement ou l’acte de paiement, en l’absence de caisses, s’effectue automatiquement, sans action de la part du consommateur. Tout comme dans le cas de Chauffeur Privé : pas d’attente, pas d’erreur de code de carte bancaire, le tout pour favoriser l’expérience client vécue en magasin. Et si cette pratique s’étendait à toutes les formes de commerce?

5 – L’économie de l’abonnement, une opportunité pour les acteurs du paiement

Aujourd’hui ce ne sont pas moins de 68 millions de personnes dans le monde qui détiennent un abonnement à une plateforme musicale ; expérience beaucoup plus satisfaisante que d’effectuer un achat ponctuel à chaque album que l’on désire écouter. Tout l’écosystème du commerce par abonnement et de la consommation à l’usage est fondé sur ce même principe d’une expérience client améliorée et privilégiée à la possession.

Dans ce contexte, le choix de la méthode de paiement est clé puisqu’elle doit se fondre et soutenir ce business model basé sur le long terme, la fluidité et la récurrence.

Sachant que le paiement représente 43% des startups fintech selon McKinsey, le développement de l’économie de l’abonnement devrait jouer un rôle important pour tout le secteur.